Quel est la différence entre une action et un CFD ?

A chaque stratégie mon actif financier est différent.

cfd vs action

Une action et un CFD (Contract for Difference) sont deux instruments financiers différents qui permettent d'investir sur les marchés, mais ils fonctionnent de manière très distincte.

Action :

  • Une action représente une part de propriété dans une entreprise. Lorsque vous achetez des actions, vous devenez actionnaire et vous avez ainsi une part de la société.

  • En tant qu'actionnaire, vous pouvez bénéficier de droits comme recevoir des dividendes si l'entreprise décide d'en distribuer, ou participer aux assemblées générales.

  • La valeur d'une action est directement liée à la performance et aux perspectives de l'entreprise. Si l'entreprise se porte bien, le prix de ses actions a tendance à augmenter.

  • L'achat d'actions se fait généralement via une bourse où elles sont cotées.

CFD :

  • Un CFD est un produit dérivé qui permet à deux parties (le "buyer" et le "seller") de spéculer sur la hausse ou la baisse du prix d'un actif, sans posséder l'actif sous-jacent.

  • Avec un CFD, vous ne possédez pas l'action elle-même, mais vous négociez sur la différence de prix entre le moment où vous ouvrez votre position et le moment où vous la fermez.

  • Les CFD offrent souvent un effet de levier, ce qui signifie que vous pouvez ouvrir une position importante en n'utilisant qu'une petite partie de la valeur totale. Cela peut amplifier les gains mais aussi les pertes.

  • Les CFD peuvent être utilisés pour spéculer sur divers marchés tels que les indices, les matières premières ou même les devises (Forex), en plus des actions.

En résumé, acheter des actions revient à investir dans une entreprise et à en devenir copropriétaire, tandis que trader des CFD consiste à spéculer sur les fluctuations des prix sans jamais posséder l'actif sous-jacent. Les CFD sont généralement utilisés pour des opérations à court terme compte tenu de leur flexibilité et du levier financier qu'ils offrent, tandis que l'achat d'actions est souvent considéré comme un investissement à plus long terme.

La fiscalité des actions

La fiscalité des actions en France est un sujet complexe qui peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type d'investissement, la durée de détention et le statut du détenteur. Pour les particuliers, voici les grandes lignes de la fiscalité des actions :

1. Dividendes :Les dividendes perçus par les actionnaires sont soumis à une imposition. Depuis 2018, ils sont en principe soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", au taux de 30% (12,8% au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux). Toutefois, les contribuables peuvent opter pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu, si cela s'avère plus avantageux pour eux. Dans ce cas, les dividendes sont ajoutés aux autres revenus du foyer fiscal et imposés selon les tranches marginales d'imposition correspondantes.

2. Plus-values :Les plus-values réalisées lors de la vente d'actions sont également soumises au PFU de 30%. Cela s'applique aux gains nets réalisés lors de la cession des titres. Comme pour les dividendes, il est possible d'opter pour l'imposition au barème progressif.

3. Abattement pour durée de détention :Avant l'introduction du PFU, il existait un système d'abattement pour durée de détention qui permettait de réduire l'assiette imposable des plus-values en fonction du nombre d'années pendant lesquelles les titres étaient détenus. Bien que cet abattement ait été supprimé avec l'introduction du PFU, il reste applicable dans certains cas spécifiques, notamment pour les titres acquis avant 2018 ou pour les actionnaires qui optent pour l'imposition au barème progressif.

4. PEA - Plan d'Épargne en Actions :Le PEA est un véhicule d'investissement qui offre une fiscalité allégée pour encourager l'investissement en actions européennes. Les gains réalisés à l'intérieur d'un PEA sont exonérés d'impôt sur le revenu après une certaine période de détention (5 ans). Cependant, les prélèvements sociaux restent dus sur les gains réalisés.

5. Compte-titres ordinaire :Pour les investissements réalisés via un compte-titres ordinaire (hors PEA), la fiscalité standard (PFU ou barème progressif) s'applique.

Il est important de noter que la législation fiscale peut évoluer et qu'il est conseillé de consulter un professionnel ou les dernières mises à jour des textes officiels pour obtenir des informations précises et personnalisées à votre situation fiscale.cale.

La fiscalité des CFD

En France, les Contrats sur la Différence (CFDs) sont considérés comme des instruments financiers spéculatifs et sont soumis à une fiscalité spécifique. La fiscalité des CFDs est régie par les règles applicables aux plus-values de cession de biens meubles, puisqu'ils sont classés dans cette catégorie.

Les gains réalisés sur les CFDs sont donc imposés dans le cadre du régime des plus-values mobilières. Depuis l'instauration du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), également appelé "flat tax", en 2018, les gains issus des transactions financières comme les CFDs sont soumis à un taux forfaitaire de 30%. Ce taux inclut 12,8% au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux.

Il est important de noter que ce régime fiscal s'applique uniquement si vous optez pour le PFU lors de votre déclaration de revenus. Si vous ne choisissez pas cette option, vos gains seront ajoutés à votre revenu global et imposés selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Dans ce cas, vous pourrez également déduire certaines charges et abattements pour durée de détention si elles s’appliquent.

Pour les traders qui réalisent un volume très élevé de transactions sur les CFD et qui répondent à certains critères, il est possible que l'administration fiscale considère cette activité comme professionnelle. Dans ce cas, la fiscalité applicable pourrait être celle des bénéfices non commerciaux (BNC) ou des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), selon la situation.

Il est recommandé de tenir un registre détaillé de toutes les transactions effectuées, car l'administration fiscale peut demander un historique complet pour vérifier la déclaration des gains ou pertes. En outre, il est conseillé de consulter un expert-comptable ou un conseiller fiscal pour obtenir des conseils personnalisés et s'assurer de respecter la législation fiscale en vigueur. vigueur.

Voici un exemple de tableau qui résume les principaux avantages et inconvénients de ces deux instruments financiers :

Critère

CFD (Contracts for Difference)

Actions

Liquidité

Les CFD offrent généralement une liquidité élevée due à la facilité de transaction sans avoir besoin de posséder l'actif sous-jacent.

Les actions ont une liquidité variable qui dépend fortement de la taille et de la popularité de l'entreprise cotée en bourse.

Effet de levier

Les CFD permettent un effet de levier important, ce qui peut amplifier les gains mais aussi les pertes.

L'achat d'actions se fait généralement au comptant, sans effet de levier, limitant l'exposition aux pertes mais aussi le potentiel de gain.

Coûts de transaction

Les coûts sont souvent inférieurs avec les CFD en raison de l'absence de droits de timbre, bien que les spreads et les frais de financement nocturne puissent s'appliquer.

Les transactions d'actions peuvent impliquer des commissions plus élevées et des frais tels que les droits de timbre.

Fiscalité

La fiscalité des CFD peut être complexe et varie selon le statut du trader (particulier ou professionnel).

En France, les actions sont soumises à la flat tax ou au barème progressif de l'impôt sur le revenu, ainsi qu'aux prélèvements sociaux.

Risque

Le risque est potentiellement plus élevé avec les CFD en raison de l'effet de levier et de la rapidité des transactions.

Le risque est généralement considéré comme plus modéré avec les actions, surtout si l'investissement est diversifié et à long terme.

Accessibilité

Accessibles facilement via des plateformes en ligne, les CFD permettent de spéculer sur la hausse comme sur la baisse des marchés.

L'accès aux actions nécessite un compte-titre ou un PEA, et ne permet que de profiter des hausses du marché à moins d'utiliser des options ou des ventes à découvert.

Dividendes

Avec les CFD, le détenteur peut recevoir un ajustement pour dividendes, mais ne détient pas réellement l'action.

Les détenteurs d'actions reçoivent des dividendes si l'entreprise décide d'en distribuer, représentant une part des bénéfices.

Ce tableau comparatif n'est qu'un exemple et pourrait être complété par d'autres critères selon les besoins spécifiques des investisseurs ou l'évolution du marché financier. Il est important pour tout investisseur considérant ces instruments financiers d'effectuer une recherche approfondie et éventuellement de consulter un conseiller financier pour comprendre pleinement les implications liées à chaque option d'investissement.issement.